Le tableau de bord du mix énergétique : efficacité énergétique montre la Colombie-Britannique d’un chef de file, mais toutes les provinces qui ont de la marge de manœuvre pour améliorer
The Energy MixLa Colombie-Britannique est en tête, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador en retard, et aucune province ne reçoit un score supérieur à 58 points sur une échelle de 100 points dans la première carte de pointage provinciale annuelle sur l’efficacité énergétique publiée hier par Efficacité Canada.
B.c. a été la seule province à obtenir un score supérieur à 50 %, dans ce que le rapport décrit comme la première « notation globale de la politique d’efficacité énergétique dans les provinces canadiennes ». Le Québec, l’Ontario et la Nouvelle-Écosse se classent tous au deuxième rang, avec des cotes de 48, 47 et 45.
Le tableau de bord apparaît quelques semaines seulement après que l’Agence internationale de l’énergie a averti que les améliorations de l’efficacité énergétique ralentissent dans le monde entier, tombant « bien en dessous du minimum de 3 % que l’analyse de l’AIE montre est essentiel à la réalisation du climat mondial et de l’énergie objectifs ".
La notation d’Efficacité Canada vise à récompenser les provinces qui offrent un rendement énergétique et des résultats mesurables, comparables et axés sur l’action et pour lesquels l’organisation pourrait avoir accès à des données qualitatives ou quantitatives. Bien que le tableau de bord montre une marge d’amélioration considérable dans toutes les juridictions, les résultats sont encore assez puissants pour établir l’efficacité énergétique comme «le héros méconnu de notre système énergétique», le tableau de bord indique.
« Sans l’amélioration de l’intensité énergétique entre 1990 et 2015, le Canada aurait dépensé 38,2 milliards de dollars canadiens de plus en énergie et émis 94,8 mégatonnes (Mt) de plus en émissions de gaz à effet de serre. »
L’organisation fait également état des quelque 436 000 Canadiens directement employés dans le domaine de l’efficacité énergétique en 2018, citant un rapport publié plus tôt cette année par ECO Canada. « Il s’agit d’une main-d’œuvre plus importante que celle que l’on peut trouver dans des secteurs clés de notre économie, comme le pétrole et le gaz ou les télécommunications, qui reçoivent une attention politique beaucoup plus grande », peut-on noter dans la carte de pointage.
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